Leurs formes, modelées dans de la faïence est figurative car établies à partir des observations que j’ai pu faire dans la nature, la plupart du temps en suivant mon père à la chasse et d’autres fois en accompagnant des biologistes dans leurs études et relevés de terrain.
J’aime beaucoup l’idée de chasse parce que d’une part elle introduit la notion de proie et de prédateur. Et d’autre part elle essaie de remettre de l’ordre dans un écosystème en désordre.
Les relations entre les différents éléments des écosystèmes dans lesquels j’évolue m’intéressent fortement, ils inspirent l’émaillage de mes sculptures. Je ne cherche pas à reproduire la réalité dans les couleurs que je donne à mes animaux. Je cherche plus à raconter une histoire dire qui ils sont vraiment plutôt que de les cantonner à leur propre espèce. Les paysages hôtes de ces animaux se mettent à dégouliner sur leur pelage pour mieux les camoufler ou parfois pour les rendre vivants dans leur immobilité.